Les blockchains de Layer 1, également appelées blockchains de base, sont les fondations de l'écosystème des cryptomonnaies. Elles sont les premières à être apparues et sont considérées comme les plus sûres et les plus fiables. Les blockchains de Layer 1 sont des registres distribués (DLT) qui utilisent des mécanismes de consensus pour valider les transactions et les ajouter à la chaîne de blocs. Elles sont généralement caractérisées par une grande sécurité, une forte immuabilité et une transparence totale.
La technologie blockchain de niveau 1 est la base de nombreux réseaux blockchain publics de premier plan, tels que Bitcoin et Ethereum. Elle est aussi la technologie sous-jacente de nombreuses applications décentralisées (dApps) et de nombreux protocoles.
Les blockchains de Layer 1 peuvent être classées en différentes catégories en fonction de leur mécanisme de consensus. Les deux types les plus couramment utilisés sont les blockchains de preuve de travail (PoW) et les blockchains de preuve d'enjeu (PoS).
Les blockchains de preuve de travail sont les plus anciennes et les plus répandues. Elles utilisent un système de calcul pour valider les transactions et ajouter des blocs à la chaîne de blocs. Les validateurs doivent résoudre des calculs mathématiques complexes pour être en mesure de valider les transactions et de recevoir une récompense. Ce système est connu sous le nom de "minage". Le Bitcoin est un exemple de blockchain de preuve de travail.
Les blockchains de preuve d'enjeu sont un peu différentes des blockchains de preuve de travail. Au lieu de résoudre des calculs mathématiques complexes, les validateurs doivent placer une certaine quantité de cryptomonnaie en garantie pour pouvoir valider les transactions. Ce système est connu sous le nom de "staking". Les utilisateurs qui mettent en jeu leur cryptomonnaie ont une chance proportionnelle à leur participation de valider les transactions et de recevoir une récompense. En 2021, Ethereum est passé d'un système de preuve de travail vers un système de preuve d'enjeu (PoS) pour améliorer les performances et la sécurité.
Il existe également d'autres types de consensus de Layer 1 comme les blockchains de preuve d'autorité (PoA), qui utilisent un système de validation par des acteurs de confiance pour valider les transactions.
Il existe de nombreux exemples de blockchains de Layer 1 qui ont été développées au fil des ans. Certaines d'entre elles ont su se démarquer en proposant des solutions innovantes et en devenant des incontournables dans l'industrie des cryptomonnaies. Bitcoin, Ethereum, Cardano et Avalanche sont quelques exemples de ces blockchains de Layer 1.
Bitcoin est considéré comme la première blockchain de Layer 1, elle a été créée en 2009. Elle est considérée comme la référence des cryptomonnaies et son réseau est considéré comme l'un des plus sûrs et des plus fiables.
Ethereum, créée en 2015, est une blockchain de Layer 1 qui utilise un système de preuve d'enjeu (PoS) pour valider les transactions. Elle a été conçue pour être une plateforme de développement de smart contracts et est devenue l'une des plateformes de choix pour les développeurs d'applications décentralisées (dApps).
En conclusion, les blockchains de Layer 1 sont les fondations de l'écosystème des cryptomonnaies. Elles sont les premières à être apparues et sont considérées comme les plus sûres et les plus fiables. Cependant, malgré leur grande sécurité et leur immuabilité, les blockchains de Layer 1 sont confrontées à des défis en matière de scalabilité qui peuvent entraver leur adoption globale.
Les blockchains de Layer 2 apparaissent comme une solution pour améliorer les performances et résoudre les problèmes de scalabilité des blockchains de Layer 1.
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